[Mission] Une blague qui va trop loin

Héhéhé, mes p'tits potes! Alors, on sait plus poser un pied devant l'autre? On se demande comment sortir de là, hein? Vous pouvez toujours camper, j'ai entendu dire qu'il y avait plein de bougies dans le coin!

Satané Peeves. Encore une de ses blagues qui va trop loin! Alors que vous marchiez simplement dans le couloir, vaquant à vos occupations, le sol s'est dérobé sous vos pas et vous a fait faire une chute vertigineuse en contrebas. Le problème? Cette aile du château a été condamnée depuis des lustres, et n'est plus rattachée depuis longtemps au reste. Qu'allez-vous découvrir au milieu des araignées, des rats et de la poussière qui ont envahi les lieux? Et surtout: comment allez-vous faire pour regagner la surface?

Au-dessus de vous, le piège s'est refermé; il est donc impossible de passer par là pour sortir. Pas de fenêtre, aucune source de lumière, mais vous avez tout de même eu le temps d'apercevoir une porte close avant la fermeture du piège. Un lumos plus tard, vous reconnaissez un vaste local semblable à un débarras vieux de cent ans. Dans l'ombre, vous sentez une présence qui vous observe...

- Premier objectif: sortir de la salle. Peut-être trouverez-vous un couloir habité?
NB : Un simple Alohomora ne fonctionnera pas sur la porte.

Mission avancée à : 0%
Protagonistes: @Lilianna Olswan et @Philip Burke

Alors que je disposais d’un peu de temps libre je me dirigeais vers une salle de classe vide dont j’avais demandé l’autorisation d’utiliser pour réviser et surtout pratiquer quelques sortilèges apprit en cours. La salle commune toujours pleine à craquée des Serpentard ne m’inspirait jamais pour ce genre de pratique et de toute façon jeter des sorts qui n’étaient pas entièrement maîtrisés finissait toujours mal lorsqu’il y avait une foule d’élève autour.

Je regardais droit devant moi, faisant mine d’être trop concentrée pour voir le professeur Burke traverser le même corridor je sentis le sol se dérober sous mes pieds. Dans un cri de surprise je tombais vers l'étage inférieur. Alors que je toussais en respirant la poussière issue de l’endroit abandonné je me relevais juste à temps avant que le plafond qui se trouvait à être le corridor où je me trouvais quelques secondes plutôt se referme, créant ainsi une noirceur presque tangible.

Préférant voir où je posais les pieds je sortis ma baguette tout en ravalant une deuxième quinte de toux et d’un léger geste silencieux j’allumais l’extrémité de ma baguette. C’est ainsi que je m’aperçus que je n’étais pas seule dans ce trou à rat poussiéreux, je soufflais sur une de mes mèches de cheveux qui avait eu la fâcheuse idée d’aller se mettre devant mes yeux puis je rie bêtement de la situation, mélange de frustration et de résignation peut-être, parfois j’avais des comportements étranges.

-Eh bien bonjour professeur.

Je fronçais le nez à la vue d’une souris passé le long du mur en face de moi, à moins que ce fut un rat! Beurk! Il fallait trouver un moyen de sortir d’ici, il me semble que j’avais vu une porte avant que la lumière du jour nous fut enlevée. Je me dirigeais vers celle-ci et essayais de l’ouvrir sans succès. Un petit alohomora devrait faire l’affaire, eh non! Après avoir lancé le sort je me rendis rapidement compte qu’il servait carrément à rien! Contrariée je me retournais vers monsieur Burke, il y avait d'autres moyens pour ouvrir une porte, mais ils comportaient plus de casse et je ne voulais pas écoper d’une retenue pour bris de matériel. Je ne me sentais pas à l’aise dans cet endroit abandonné, je sentais une présence nous observer et je n’aimais vraiment pas cela. Je me savais capable de me défendre, j’étais douée alors pas de problème, mais ne pas voir ce à quoi nous avions affaire m’énervais à vrai dire… Sinon monsieur Burke était un sorcier confirmé, il saurait sûrement quoi faire.

Je me déplaçais de quelques pas pour laisser le champ libre au professeur s’il avait une idée pour la porte tout en faisant attention aux rats et aux araignées, je n’avais pas envie de salir encore plus mes chaussures.                        

J’avais enfin terminé de corriger les Saintes-BOUSE avec Erebos. Heu… Les BUSE pardon. J’avais horreur de cet exercice, mais comme mon collègue était mal en point c’était oncle Philip qui prenait le relais comme toujours. Ça avait coûté une pizza à Erebos. J’étais sans doute trop facilement monnayable dans un certain sens. J’avais une main dans une poche de pantalon et je marchais avec nonchalance dans le corridor. J’étais loin de me douter que mon neveu allait disparaître, mais ça, c’était une autre histoire. Sans cravate et avec seulement mon veston, je surveillais en même temps de regagner mon bureau. Je n’avais pas manqué de croiser mademoiselle Olswan qui évitait soigneusement mon regard. Elle avait sans aucun doute mal pris notre dernière conversation.

Je tournais la tête pour regarder à l’extérieur lorsque le sol se dérobait sous mes jambes. Le vide absolu et la surprise plus que complète. Un cri de surprise sortait de ma bouche alors que je tombais lourdement sur le sol. 1m91 avec 86 kilos de muscle directement sur ma cheville gauche. Le craquement avait de quoi faire peur à n’importe qui. Je lâchais un cri de douleur durant une fraction de reprendre sur moi. Je respirais par le nez fortement en me redressant et en m’assoyant sur le sol. Je me foutais bien des araignées et des rats en ce moment. La douleur prenait toute la place. Le plafond était refermé alors que je remontais le bas de mon pantalon pour regarder ma blessure. Mauvais angle, mauvaise chute et un séjour à Sainte-Magouste écrit dans le ciel visiblement. Je devrais prendre un abonnement.

- Fais chier … Vous vous êtes blessé Olswan ?

Je remarquais alors que la Serpentard ne m’écoutait pas du tout et tentait plutôt d’ouvrir la porte. Niveau sens des priorités, nous atteignons des sommets avec la jeune femme.

- Olswan ?! Lâchez cette foutue porte et venez me donner un coup de main ! Ne me regardez pas comme ça ! J’ai la cheville gauche complètement foutue !

Nous étions où exactement. Je tentais de me souvenir de cet endroit, mais c’était flou dans mon esprit. J’allais avoir besoin d’antidouleur, d’une bière et d’une belle femme pour me remettre de toute cette histoire.

Je sursautais alors que mon professeur que je pensais en bon état me hurlait de venir l’aider. Perdue dans les méandres de mes pensées je n’avais pas réellement fait attention. Je marmonnais quelques mots incompréhensibles tout en soufflant d’un air contrarié. Pourquoi cette farce ignoble était tombée sur moi! J’avais autre chose à faire que jouer à l’infirmière avec le professeur Burke, surtout que les sortilèges de guérison n’étaient pas ma tasse de thé. Je soupirais tout en m’approchant de mon professeur assis au sol. Je n’étais peut-être pas la meilleure en soin, mais les sortilèges informulés ça je connais bien, je restais silencieuse alors que je passais ma baguette au-dessus de la cheville de Philip, parfait mon sortilège semblait fonctionné, il devrait sûrement aller voir un spécialiste, mais pour le moment monsieur Burke pouvait marcher hourra!

Je me redressais, ne proposant pas ma main pour aider mon professeur à se relever. De toute façon il m’aurait plutôt catapulté à l’autre bout de la pièce juste en tirant sur mon bras pour se relever. Nous avons une certaine différence de taille et de poids lui et moi, c’était comme si une enfant essayer de relever un géant… Aucune chance.

-Ça va?

Je le demandais seulement par politesse, les bras croisés je gardais toujours mon lumos allumé même si elle pointait légèrement vers le sol vu la position de ma main qui la tenait. Je me mordis distraitement la lèvre inférieure, regardant autour s’il y avait quoi que ce soit d’intéressant plutôt que de sentir la culpabilité m’envahir pour mon manque de sollicitude envers mon professeur.

J’étais rarement le genre d’homme à me plaindre. Je devais avouer que ma cheville me faisait un mal de chien en cet instant. J’avais des élancements et je sentais que plusieurs morceaux d’os étaient partis en couille. Heureusement, ce n’était pas une fracture ouverte, car ça aurait été bien pire. J’allais botter le cul solidement à la personne qui nous avait fait ce coup merdique ! Chose certaine, je laissais l’étudiante me donner un coup de main pour réparer ma cheville. Heureusement, elle réussissait son sort et je poussais un soupir de soulagement. J’avais encore de la douleur, mais je serais capable de me déplacer. C’était déjà très bien dans un certain sens. Je regardais alors la jeune femme se redresser avant de faire de même en m’appuyant sur ma bonne jambe sans broncher. J’avais eu un peu chaud. Je sortais ma baguette de mon veston. Aucun bris, c’était déjà ça.

- Oui. Merci pour votre aide mademoiselle Olswan.

Je regardais alors autour de nous. Où étions-nous exactement. Je voyais des araignées et des rats bouger un peu. J’avais fait un lumos pour avoir une meilleure vision. Je sentais que l’on nous observait et je bougeais lentement avant de m’approcher de la porte sans la toucher.

- Vous sentez cette présence ? Nous ne sommes pas seuls dans cette pièce.

Je me retournais et je lançais un sort de détection. Ce dernier réussissait et j’avançais lentement vers la présence de cette chose ou de cet individu. J’avais un don pour me mettre les pieds dans les plats de toute façon. Si c'était un élève qui nous avait fait le coup, ce dernier serait renvoyé. Pourtant, j'étais assez tolérant habituellement, mais pas dans ce cas de figure. Je m'étais blessé et Lilianna aurait pu se rompre le cou.

Une faible lueur bleutée se tient devant vous, comme un feu follet dans un cimetière. D'abord statique, elle tourne rapidement autour de la pièce pour finalement plonger vers un tas de meubles en bazar. Sa lueur fait ressortir un coffre non verrouillé, dans lequel est sagement entreposée une clé en fer. Elle ressemble à la serrure de la porte. Certain de vous avoir aidé, l'étrange lueur passe à travers celle-ci et vous attend de l'autre côté, dans un couloir aussi sombre et abandonné que cette pièce. Mais dans quelle partie du château avez-vous pu atterrir? Votre seule aide pour retrouver votre chemin est cette lueur fuyante. Est-ce un fantôme? Un reste de patronus? Qui sait...

- Deuxième objectif: Suivre la lueur.
NB : Ne faites que deux réponses maximum chacun avant d'attendre une intervention svp.

Mission avancée à : 10%
Protagonistes: @Lilianna Olswan et @Philip Burke

Maintenant que le professeur Burke en faisait mention je sentais également une présence dans la pièce. Inquiète je levais ma baguette devant moi pour éclairer devant moi alors que mon professeur s’avançait vers ce qu’il avait découvert grâce à un sort de détection. Je m’approchais également, m’assurant d’être légèrement derrière monsieur Burke pour lui laisser le champ libre si celui-ci avait besoin de combattre cette étrange lueur bleutée.

Alors que je l’observais avec attention celle-ci se mit à tournoyer autour de la pièce, la suivant des yeux elle aurait bien pu me donner le tournis si elle ne s’était pas arrêtée dans un tas de meubles bordéliques pour mettre en évidence un coffre. J’ouvris la bouche pour dire quelque chose, mais je me ravisais, la sphère de lumière disparue alors qu’elle traversait la porte en bois comme si elle n’existait pas. Je m’avançais donc vers le fouillis, bien décidée à ouvrir le coffre qui ne semblait pas verrouillé. J’émis un léger son écœuré alors que je dû pousser du bout de ma chaussure un rat curieux. Lorsque le rongeur prit la fuite j’ouvris le coffre pour trouver une clé en fer qui me paraissait pouvoir fonctionner avec la serrure de la porte que j’avais essayé d’ouvrir plutôt.

Je me retournais vers monsieur Burke en lui tendant la clé.

-Je crois qu’avec ça on va pouvoir avancer.

J’avais misé juste. Il y avait bel et bien quelque chose dans cette pièce. Nous n’étions pas seules. Je m’attendais à un animal ou un fantôme. Ce fut cependant une lueur qui tournoyait dans la pièce. Je cherchais dans mon esprit ce que cela pouvait être. J’avais pourtant l’habitude des créatures magiques, mais la douleur à ma jambe m’empêchait de bien réfléchir dans l’immédiat. Mademoiselle Olswan suivait la lueur qui allait dans un petit coffre. Elle ouvrait le coffre pour en sortir une clef. Elle avait chassé un rat et je levais les yeux au ciel.

- Le rat a plus peur de vous que le contraire, mademoiselle Olswan.

Je la regardais me montrer la clef et j’approchais lentement pour la prendre. Je la regardais et je regardais la porte. Elle semblait aller avec la serrure. Je m’approchais donc lentement de la porte et j’insérais la clef avant de tourner. Nous pouvions sortir. Je faisais un lumos avec ma baguette pour regarder dans le corridor. Je fronçais les sourcils. Où étions-nous exactement ? La lueur flottait et semblait vouloir nous aider. Je restais tout de même sur mes gardes.

- Mademoiselle Olswan, gardez votre baguette prête par prudence … Je n’ai pas le souvenir d’être venu dans cet endroit.

Et pourtant, je vivais au château depuis mes onze ans …

Je grognais silencieusement envers mon professeur lorsque celui-ci commenta mon geste, je n’avais pas peur de ses bestioles, je les trouvais juste dégoutante. Toujours la clé entre mes mains je regardais monsieur Burke de mes pupilles noisette, gardant un visage neutre alors que j’aurais bien aimé lui montrer le même dégoût que me procuraient les rongeurs qu’on entendait gratter de temps à autre.

-Je n’ai pas peur professeur, ils me répugnent voilà tout.

J’adorais les créatures magiques, même les araignées ne me causaient aucun souci, mais un rat! Va savoir pourquoi je détestais leurs pupilles rougeâtres et surtout la sensation étrange de leur étrange sur ma peau me donnait des frissons… Et pourtant j’aimais également les serpents… Je devais avoir eu un traumatisme avec un rat dans ma jeunesse et mon cerveau l’avait effacé, je ne trouvais pas d'autres explications.  

Je le laissais prendre la clé puis aller ouvrir la porte, le suivant d’une distance respectable je levais d’un geste ma baguette toujours lumineuse de mon lumos précédent. Dirigeant celle-ci vers le couloir où la lueur semblait nous attendre. Nous pouvions enfin sortir, mais nous ne savions toujours pas où nous étions. Professeur Burke ne se souvenait pas de cet endroit et moi qui étais à Poudlard depuis seulement quelques années je ne m’étais jamais retrouvée dans un tel endroit. Eh bien j’aurais aimé un autre partenaire d’aventure, mais bon j’aurais pu obtenir pire également.

Mademoiselle Olswan avait quelque chose qui m’irritait. Elle avait le don pour lancer des pics alors que je ne lui avais rien demandé. Je levais les yeux au ciel alors qu’elle me disait que les rats la répugnaient. Pauvre petite chose fragile hein. Pas facile sa vie à celle-là. Je me retenais de dire tout commentaire et j’ouvrais la porte. La boule lumineuse éclairait le couloir et je décidais de marcher d’un pas prudent. J’observais les alentours grâce à la lumière qui sortait de nos baguettes.

Mon esprit cherchait comme jamais l’endroit où nous étions. Nous ne pouvions pas être sorties du château non ? Si c’était le cas, j’ignorais comment notre bourreau avait fait son coup. Encore heureux que mademoiselle Olswan soit avec moi non un pauvre élève de première année. Le pauvre petit aurait été dans tous ses états et aurait pu mourir avec la chute. Je sentais toujours de la douleur à ma cheville. C’était moindre, mais présent. Mon regard balayait les murs. Nous pouvions entendre les rats. Au moins, nous n’étions pas seuls. Cette boule lumineuse avait quelque chose de très intrigant.

- Un sous-sol ? … Je cherche cet emplacement dans mon esprit. Honnêtement, nous sommes dans une sacrée impasse et cette … Boule lumineuse est notre meilleure chance de nous en sortir j’ai l’impression.

La lueur vous entraîne dans un dédale de couloirs poussiéreux qui vous éloigne de votre point de départ. Au loin, vous entendez un brouhaha incessant et de la musique, comme si une fête était organisée non loin. Elle vous mène jusqu'à une ancienne salle de classe à la porte grande ouverte...où effectivement il semblerait y avoir une fête en train d'être organisée par une dizaine de fantômes du château. Peut-être en connaissez-vous certains?

- Troisième objectif: Trouver un fantôme capable de vous aider.
NB : Les fantômes peuvent traverser les murs, ce qui n'est pas votre cas. Si pour revenir à la surface il leur suffit de traverser le plafond, il vous faudra trouver un passage "humain"!

Mission avancée à : 50%
Protagonistes: @Lilianna Olswan et @Philip Burke

Un léger sourire apparut sur mes lèvres alors que je regardais la lueur s’éloigner, cherchant à nous emmener avec elle dans les souterrains de Poudlard. Tout cela était très excitant, je me sentais comme une aventurière qui avait fait la découverte d’un lieu mystérieux et pour ce qui était du mystère on ne pouvait pas trouver mieux. Aucun de nous deux ne connaissaient les lieux et cela malgré que Monsieur Burke connaissait Poudlard depuis si longtemps!

Je gardais ma baguette prête à toute éventualité puis je dépassais mon professeur pour suivre la lueur. La sécurité m’aurait forcée à rester derrière, mais ma curiosité prenait rapidement le dessus dans ses dédales de couloirs poussiéreux. Après quelques instants à suivre notre guide je m’arrêtais pour écouter ce qui me semblait être des voix et de la musique! Qui pouvait bien organiser une fête dans cet endroit abandonné? Et surtout qui voulait nous voir à cette fête? Nous n’étions pas ici par hasard, quelqu’un ou quelque chose nous avait fait tomber exprès.

Je regardais Monsieur Burke avec une intention réelle dans le regard de vérifier ce qui se passait plus loin.

-On dirait qu’on va à une fête.

Nous étions arrivés dans une ancienne salle de classe où une dizaine de fantômes semblaient participer à une fête. Toute souriante je regardais la foule de spectre avec amusement, nous avions trouvé l’endroit où les fantômes se retrouvent. Peut-être en connaissais-je un dans le lot, mais Monsieur Burke avait passé plus de temps au château que moi, il devait bien en connaître quelques-uns.

- Un de ces fantômes pourrait bien nous aider à trouver la sortie… Vous en connaissez un qui pourrait nous aider?