[MISSION] S'attaquer à un trop gros poisson

La vie n'est pas toute rose dans l'Allée des Embrumes. Encore moins lorsqu'on s'appelle "Burke". Une lettre manuscrite est arrivée ce matin, menace envers le gérant de la fameuse boutique d'antiquité. Là-bas, à Poudlard, un enfant a disparu; il s'agit de Phineas Burke, certainement tombé au mauvais endroit, au mauvais moment.

Les Aurors sont sur le coup. Etant donné la place de la famille Burke parmi les sang-purs, le chef des Aurors lui-même est impliqué. On réclame à Merlin une rançon au montant vertigineux, qu'il doit lui-même apporter dans une semaine à un endroit donné. Mais n'est-ce pas simplement un piège pour toucher un énième illustre nom?

Vous partez de Poudlard et interrogez le personnel. Personne ne semble avoir vu quoi que ce soit. C'est comme si Phineas s'était simplement volatilisé en quelques secondes, à l'image d'un autre élève en début d'année. Toutefois, ses amis annoncent l'avoir vu partir vers Pré-au-Lard: la piste commence donc là-bas.

Premier objectif: interroger les commerçants de Pré-au-Lard et récolter des indices.
NB : Pensez à fouiller les établissements. Vous pouvez vous séparer.

Mission avancée à : 0%
Protagonistes: @Regulus Black et @Merlin Burke

Le pire cauchemar d'un parent. Apathique dans le bureau du directeur de Poudlard, me voilà à fixer un point dans la vague sans vraiment entendre ce qu'il me dit. Phineas a disparu. Et je me remémore immédiatement la disparition mystérieuse d'un jeune homme étudiant au sein de la fac à la rentrée. Un garçon que l'on a jamais retrouvé, qui n'est probablement plus de notre monde aujourd'hui. Parviendrons-t-il seulement à localiser ses restes afin d'offrir la possibilité à sa famille d'avoir des funérailles décentes ?...

C'est une main se posant sur mon épaule qui me sort soudainement de ma torpeur. Relevant les yeux pour faire face à un homme portant sur ses traits le signe de la maturité, je bafouille et lui serre la main maladroitement. Lui se présente en tant que Monsieur Regulus Black, chef du département des Aurors. L'étiquette voudrait que je lui présente mes félicitations pour le mariage à venir de son neveu, mais j'ose espérer qu'il me pardonnera le manque d'envie de répondre à ce genre de frivolités dans une situation pareille. « Merlin Burke. Je suis le père de Phineas. Merci d'être présent, Monsieur Black. » Me relevant pour le suivre à l'extérieur du bureau, l'esprit toujours embrumé de pensées parasites et plus sombres les unes que les autres, je n'ose même pas imaginer dans quel état de détresse se trouve Louise à cet instant présent. Installée dans ma poche comme à son habitude, coincée sous cette maudite forme de petite souris grise et encore plus impuissante face à la disparition de son fils que je ne le suis. « Est-ce que vous disposez déjà d'une piste quelconque pour retrouver mon fils ?... Autre que ce rendez-vous donné pour la rançon. » Les Burke pourraient se permettre de payer la somme exigée. Bien qu'elle soit conséquente et représenterait un trou énorme dans nos économies... Nous ferions tout pour récupérer Phineas parmi nous. Mais l'on m'a conseillé de ne pas répondre au ravisseur pour le moment.

La disparition d’un enfant était toujours une véritable urgence. Phineas Burke n’était pas seulement un enfant, c’était également un enfant dans une famille de sang-pur, bien qu'il ne l'était pas lui-même. Autant le dire, les Aurors au ministère étaient déployés comme jamais pour retrouver le jeune garçon. Pour ma part, je me concentrais sur le père. Merlin Burke n’avait rien à se reprocher. Je connaissais peu l’homme me rappelant seulement l’avoir vaguement croisé au 12 alors qu’il était un adolescent avec son cousin beaucoup trop grand pour son âge. J’étais présent dans le bureau près de lui alors qu’on annonçait la disparition du gamin. C’était réellement de la merde et j’espérais que je ne retrouverais pas seulement une triste baguette cette fois.

Je posais une main sur l’épaule de l’homme. J’étais vêtu de noir de haut en bas comme à mon habitude. Je plongeais mon regard dans celui de Burke alors qu’il me serrait la main après mes salutations.

- Je sais qui vous êtes, monsieur Burke. J’ai un vague souvenir de votre personne avec une vingtaine d’années en moins si mes calculs sont bons. Il est normal que je sois présent dans ce genre de cas.

Je me  foutais complètement de l’étiquette d’usage. Rien à foutre pour l’instant. Chaque seconde comptait alors que je sortais avec ce dernier. Je m’étais entretenu avec des Aurors avant d’entrer dans le bureau. Je restais le plus neutre possible. Je ne devais pas laisser mes émotions m’envahir sans quoi ça deviendrait réellement la merde. Que l’on s’attaque à des adultes, mais jamais à des enfants. La demande de rançon était plus que claire et le montant très élevé. Je replaçais mon veston alors que l’homme me posait une question légitime.

- Une piste trop légère à mon goût, il semblerait. Des amis semblent l’avoir vu se diriger vers Pré-Au-Lard. Je crois que nous allons concentrer nos recherches dans cette zone vous et moi. J’ai des Aurors qui continuent de vérifier le périmètre de l’école. Transplanons voulez-vous ?

Nous allions devoir stopper la circulation dans Pré-Au-Lard. J’avais déjà des hommes sur le terrain. Je transplanais avec Burke avant d’arrêter un Auror qui passait près de moi.

- Bloquez les accès à Pré-Au-Lard. Personne n’entre et ne sort. Je me suis bien fait comprendre ?

- Oui Monsieur Black.

Je me retournais vers le père pour lui poser des questions.

- Votre fils avait-il des habitudes ici ? Des boutiques favorites ou ce genre de choses qui pourraient nous aiguiller ?

Black semble être un homme rationnel. Ce qui en soi est probablement la meilleure chose qui puisse arriver dans une situation pareille. Il ordonne à ses Aurors de bloquer les accès à Pré-au-lard, afin de s'assurer que personne n'entre ou sorte d'ici. « Phineas est en première année, il n'a pas encore le droit de sortir à Pré-au-lard les week-end... Mais nous allons parfois chez Zonko ou Honeydukes en famille. Ou bien au magasin de balai, il voudrait tenter de faire partie de l'équipe de quidditch de sa maison dès l'an prochain... » Je me demande bien pourquoi mon fils est il parti là-bas. Si loin du château, alors qu'il n'en a pas le droit et qu'il le sait très bien. Il est pourtant généralement assez sage comme enfant, et ne m'a jamais posé de gros problèmes. Des bêtises sans grande gravité, jamais rien qui ne nécessite une punition assez lourde. Juste un petit rappel à l'ordre parfois, mais rien de plus.

« Vous savez, ça ne lui ressemble pas vraiment de faire ce genre de bêtises. Il n'est pas un enfant difficile... Mais je ne sais pas, il a peut-être des copains qui ont une mauvaise influence sur lui et qui lui ont lancé un défi stupide ? » Parfois, par envie de s'intégrer, on suit le mouvement et on fait tout pour se mêler aux autres et se faire accepter de ses camarades de classe... Ou bien, est-ce que c'est déjà l'adolescence qui commence et la rébellion qui va avec ? C'est bien trop tôt, je ne suis clairement pas prêt pour ça ! Surtout sans sa mère pour m'aider à gérer la crise... Si seulement ça pouvait encore attendre un peu. Ou même ne jamais arriver, ce serait encore mieux.

Je ne sais pas comment j’aurais réagi si l’un de mes enfants venait à disparaître. Je serais sans doute entré dans une colère monstrueuse et j’aurais remué ciel et terre. Je comptais donc aider l’homme avec moi autant que je le pouvais. Qu’il soit un Burke adopté ou un Burke de sang-pur peu importe… Il était un père tout comme je l’étais. Il y avait donc trois magasins où il allait. Nous allions commencer par ces derniers. J’écoutais avec une immense attention les propos de l'homme, chaque détail comptant énormément.

- Je vois mal des étudiants vous demander une telle rançon pour un simple défi, monsieur Burke…. Nous sommes à côté de Honeydukes. Commençons par là. Je vais questionner le propriétaire et je vous laisse commencer à inspecter la boutique si vous êtes d’accord.

J’entrais donc avec le père. Je m’approchais du comptoir pour poser des questions au propriétaire que je connaissais de vue tout simplement.

- Auriez-vous vu ce jeune homme dernièrement dans votre boutique ?

Au besoin, j’utiliserai mon don pour trouver des informations. Je regardais en même temps derrière le comptoir. Je n’attendais pas à rire. Mon regard étant pratiquement meurtrier alors que je montrais la photo de Phinéas que nous avions copié. Où étais-tu mon petit ? Où étais-tu ?

- Il serait déjà venu avec son père à quelques reprises. L'avez-vous vu dans le dernier vingt-quatre heures ? Il serait probablement venu seul ou alors avec une autre personne.

Un indice ... N'importe quoi s'il vous plaît. Je me demandais également si le père avait un objet sur lui appartenant au petit. Un sort de localisation peut-être qui pourrait nous aider ? Seigneur, c'était un véritable enfer ce genre de recherches. J'avais l'impression de chercher une aiguille dans une botte de foin.

Black imagine mal des enfants demander une raçon aussi élevée pour une simple blague. C'est vrai que quand j'étais petit, je demandais souvent un million de galions à mon cousin Philip en échange d'une part de gâteau au chocolat pour l'embêter. Mais ça n'a rien à voir, il a totalement raison. Les mains dans les poches et toujours confus, j'entre à la suite de l'Auror au sein de la boutique de confiseries. Lui me demande de regarder si je vois quoi que ce soit de suspect, pendant qu'il s'occupe de poser des questions au vendeur présent.

0-25 Le vendeur l'a vu passer devant la boutique hier soir lors de la fermeture, mais n'est pas sur de se souvenir s'il était accompagné ou non
26-50 le vendeur s'en souviens mais ne l'a pas vu dans les dernières 24h
50-100 le vendeur ne se souviens pas du tout de Phineas

Comment pourrait-il se souvenir de mon fils, alors qu'il doit voir des tonnes d'enfants défiler ici ? Phineas n'a rien de très distinctif. C'est un garçon au physique relativement commun, si ce n'est que je lui ai transmis des yeux légèrement plus en amande que la moyenne. Pourtant, l'employé de chez Honeydukes affirme qu'il voit de qui il s'agit, mais ne se souviens pas de l'avoir vu dernièrement.

J'avais beau ne m'attendre à rien, je sens tout de même un pincement au cœur. Visiter la boutique de confiseries ne nous amèneras à rien semblerait-il. Je ne remarque d'ailleurs rien d'anormal non plus au sein du magasin. Tout est comme d'habitude. Sauf que pour une fois, je suis venu sans mon fils ici... Il m'en aurait voulu, d'aller chez Honeydukes sans l'amener avec moi. A moins que ce ne soit pour lui faire une surprise et lui ramener un paquet de bonbons sans l'avoir prévenu.

Je questionnais le propriétaire de la boutique en tâchant de porter attention à chaque détail qu’il pouvait me donner. Il se souvenait du jeune Phineas Burke, mais il ne l’avait pas vu dans le dernier vingt-quatre heures. Je poussais un soupir intérieur avant de demander si je pouvais inspecter l’arrière de la boutique moi-même. J’entrais donc et je tâchais de prendre mon temps en cherchant le moindre indice qui pourrait m’aider concernant le jeune homme disparu. Il était un jeune sorcier après tout. J’avais des doutes quant à ses capacités à se défendre seul. J'entrais donc à l'arrière de la boutique et je prenais relativement mon temps.

0-25 Je trouve un objet appartenant au jeune sorcier
26-100 Malheureusement, il n'y a rien.  

Je ne trouvais malheureusement rien et je devais me rendre à l'évidence qu'il n'était pas ici. Je décidais donc de sortir de la boutique en compagnie du père. Je regardais autour en continuant de réfléchir avant de regarder l'homme directement dans les yeux.

- Vous avez un objet sur vous appartenant à votre fils ? N'importe quoi qui porterait sa trace et qui pourrait me permettre de lancer un sort de localisation ? Ce n'est pas la méthode la plus efficace et il suffit que la trace soit trop vieille pour que cela ne fonctionne pas, mais nous n'avons rien à perdre à mon humble avis monsieur Burke.

Ce n'était pas comme du sang ou quelque chose du genre, mais si cela pouvait nous donner une piste plus sérieuse c'était important. Je faisais signe à l'un de mes aurors d'aller dans la boutique de balais. La boutique de bonbons n'étant pas l'endroit où s'était rendu le petit garçon de Merlin Burke.

J'ai l'impression que mes capacités intellectuelles sont totalement à la ramasse. L'Auror ne trouve malheureusement rien de plus dans le magasin, mais en sortant il propose de tenter d'utiliser un sortilège de localisation. Comment est-ce que j'ai fait pour ne pas y penser ?... J'étais pourtant parmi les meilleurs de ma promotion en sciences occultes. Fouillant mes poches à la recherche de mes clefs, je sors le trousseau et défait un petit porte clef. « Il me l'avais fait à l'école pour la fête des pères une année. » Un simple petit hibou en pâte autodurcissante. Je ne suis pas certain que ce soit suffisant cependant, ni que la trace sera encore présente.

Tentant de me calmer pour essayer de réfléchir calmement, ce qui est probablement la meilleure chose à faire pour retrouver Phineas au plus vite, je fronce les sourcils et regarde Monsieur Black : « Puisque nous partageons le même sang Phineas et moi, je pourrais peut-être m'entailler la main ?... Je ne sais pas si ça fonctionnerait cependant. » Je sens Louise s'agiter dans ma poche. J'ai le cœur brisé en cet instant, en imaginant toute la frustration qu'elle doit ressentir.

« Sa mère... est ici aussi. C'est une très longue histoire, mais je ne suis pas à proprement parlé veuf. Louise est malheureusement la victime d'une malédiction, l'ayant conduite à se métamorphoser en souris de manière permanente. Avec ses deux parents présents... Quoi que, je ne sais pas si cela fonctionnerait étant donné que Louise n'est plus sous sa forme humaine. » J'ai aussi très peur de lui faire mal, si nous venons à utiliser son sang mélangé au mien pour retrouver la trace de notre fils disparu.

Le premier me disant que mon travail était facile et sans importance aurait mon poing sur la gueule et un sortilège de magie noire dont il se souviendrait pour le reste de ses jours. La pression montait rapidement tout comme le stress. Mon but étant de gérer le mien au maximum pour éviter que monsieur Burke en ressente la moindre trace. J’étais assez bon dans ce domaine depuis des années d’ailleurs. Je proposais l’utilisation d’un sort de localisation pour retrouver le jeune Phineas. Le père me donnait un porte-clefs qui avait le don de m’arracher un de mes rares sourires en coin. Mes enfants aussi m’en avaient fait à une autre époque.

Je le prenais en faisant attention à ne pas l’abîmer. J’écoutais ensuite le père me parler de l’utilisation du sang. Un seul parent était insuffisant cependant. J’allais lui répondre alors qu’il me disait que la mère était là aussi. Mon visage restait de marbre devant ce que l’homme me disait. Je me contentais de hocher la tête en guise de compréhension.

- Je vais d’abord tenter avec le porte-clefs. Si ça ne fonctionne pas, j’aurai besoin de votre sang à tous les deux. Une minuscule goutte suffit. La mère du petit n’en souffrira pas trop. La pointe d’une aiguille sera amplement suffisante pour tenter ce sort puissant.

Je prenais le porte-clefs et je le posais sur une table en bois près de nous. Je sortais ma baguette. Je parlais d’une voix claire en regardant l’objet.

- Locum Filium

Une lueur dorée enveloppait rapidement cette dernière. Une trace légère qui se matérialisait sous nos yeux. Elle ne serait pas présente éternellement. Nous avions une chance incroyable d’avoir une trace même si cette dernière était pâle. Qui sait où elle allait nous mener ? Je gardais ma baguette dans les mains.

- Ne perdons pas de temps, monsieur Burke. La trace ne restera pas active bien longtemps vu sa pâleur.

Le chemin semble difficile à suivre, mais semble se rendre vers le côté un peu plus sombre du village. Une chose est certaine: Phineas ne s'y est pas rendu de son plein gré.

La trace disparaît devant une maison en ruine, visiblement abandonnée. Cependant des bruits retentissent à l'intérieur: quelqu'un semble fouiller méticuleusement les lieux. En entrant, vous découvrez un petit homme vêtu d'une cape sale, au regard fou, qui marmonne des paroles incompréhensibles au centre d'une vaste pièce vide. Difficile de lui extorquer quelque information que ce soit. Il vous désigne un pan du mur où sont gravés des symboles runiques. Rien ne semble se rattacher à Phineas, mais la trace menait bel et bien ici.

Deuxième objectif: résoudre l'énigme et trouver la prochaine piste.
NB : Pensez aux connaissances de vos personnages, et n'avancez pas trop dans le rp par vous-mêmes!

Mission avancée à : 10%
Protagonistes: @Regulus Black et @Merlin Burke

La piste trouvée par  Regulus est faible, mais nous la suivons tout de même. Après tout, avons nous une autre option ?... En suivant ainsi les traces légères encore présentes, nous voilà dans une maison en ruines. Un homme est ici et j'ai le réflexe de sortir ma baguette. S'il semble être inofensif, et juste complètement taré, il nous désigne un mur en marmonant des paroles incompréhensibles. Fronçant les sourcils face à cet alphabet runique, je parviens à faire des déductions : « C'est un alphabet runique ancien, utilisé dans les pays Nordiques comme la Norvège. Malheureusement... Je n'y comprend pas grand chose. »
Et peut être que ce type parle dans une langue nordique que je ne comprend pas, pour que ses paroles ressemblent autant à du charabia ? J'ai pris quelques cours de Norvégien en option à la fac lors de mes études de sciences occultes. Mais pas suffisamment pour parvenir à comprendre ce message.


Dé 1
0-50 Les runes sont celles étudiées en cours de runes à Poudlard
50-100 elles sont d'origine nordiques, et Merlin doit faire appel à ses lointains souvenirs de cours de Norvégien pour déchiffrer le  vieux Futhark

Dé 2
si runes sorcières
0-75 Merlin commence à les déchiffrer sans trop de difficulté
76-100 Merlin peine à les lire car ce sont des runes assez peu utilisées

si vieux Futhark
0-20 Merlin parviens à retranscrire un bout en Norvégien moderne
21-100 il fait chou blanc

Nous suivons la trace et nous nous rendons devant une maison en ruine. L’ambiance est lourde et la trace minime. Nous ne pouvons pas vraiment faire mieux dans l’immédiat. Je pousse un soupir intérieur avant d’entrer. Baguette en main, j’utilise un Lumos pour mieux voir autour de moi. Un vieillard est présent et désigne un mur avec des symboles runiques. Aie. Je n’avais jamais été le meilleur dans l’apprentissage des langues. Je serrais la mâchoire sans comprendre ce que l’homme disait et je jetais un oeil à monsieur Burke. J’avais appris quelques mots de français, mais sans plus. Je tentais de fouiller dans ma mémoire si j’avais déjà vu ce genre de symbole quelque part. Malchance pour moi, je n’avais pas le souvenir d’avoir croisé quelque chose du genre malgré ma grande expérience. Je poussais un soupir en serrant la mâchoire.

- Les runes anciennes ne sont pas ma spécialité. Je n’ai pas le souvenir d’en avoir croisé durant ma longue carrière. Je suis dans la même position que vous en ce moment.

Nous étions dans une bien mauvaise posture.

En vous approchant pour observer les runes, certaines étant masquées par la poussière, Merlin marche par inadvertance sur une dalle mal fixée. Un mécanisme se met en place, et les runes auparavant difficiles à lire se mettent à briller fortement et à former un cube qui flotte doucement vers vous. Le cube se délite, révélant une clé rouillée. Le fou, resté silencieux jusque là, s'approche enfin pour marmonner dans sa propre langue. Il finit par dégager un bloc de pierre tombé au sol, et révèle une serrure correspondant à la clé. Il semble surexcité; mais est-ce la bonne piste à suivre pour retrouver Phineas? La cravate que vous trouvez au milieu des escaliers ne fait aucun doute: l'enfant est passé par ici.

Troisième objectif: descendre par le passage secret, et trouver la pièce secrète.
NB : Hominum Revelio ne fonctionne pas dans ce tunnel. Le vieux fou vous ouvre la voie.

Mission avancée à : 30%
Protagonistes: @Regulus Black et @Merlin Burke