Aller en basRevenir en haut



 

Un petit vote?


Navigation rapide


Social medias

Avatars réels 200*320 | 1 RP par mois | 300 mots minimum | 16+ | Automne 2021

Si dans le monde moldu la Grande Bretagne n'a pas un rôle très important à jouer à l'international, il en est autrement dans le monde magique. Dirigée d'une main de fer par Tom Gaunt depuis le début des années cinquante, une série de réformes administratives l'ont rendu plus hostile que jamais à toute idée de mélange des cultures. Les moldus y sont méprisés, les hybrides éliminés, les cracmols disparaissent sans laisser de trace. Mais que peut-il bien se passer dans ce pays replié sur lui-même? Avec l'ouverture de l'université de Poudlard et l'acceptation d'élèves étrangers, les gouvernements extérieur espèrent en apprendre un peu plus sur le peuple anglais et ses dirigeants. Attention cependant à ne pas trop fouiner: vous pourriez y laisser quelques plumes... Lire la suite


  1. My slide caption text
Venez découvrir la Mise à jour N°7, pour repartir du bon pied sur de nouvelles aventures ! keur
Nous manquons d'élèves ansi que de nés-moldus ! N'hésitez pas à en adopter !
N'hésitez pas à consulter le bottin des personnages validés sur notre tumblr keur !
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

All was well :: Pensieve

Clever as the devil, and twice as pretty ▽ Narcimir

Narcisse Wū
Narcisse WūHead boy
Here since : 08/12/2020
Messages : 178
Points : 8
My ink is : Seagreen
Curiculum vitae : Préfet en chef, 2eme année de sciences occultes, membre du club de duel et de la société secret the league of the bright moon.
Feelings : Complicated
Alohomora
Clever as the devil, and twice as pretty ▽ Narcimir EmptyMer 1 Sep - 15:37

Clever as the devil, and twice as pretty


Heimir & Narcisse

Une fin d'été au temps gris, le chapeau de sorcière vissé sur la tête et l'air grognon sur le visage. Un mardi classique en somme, si ce n'est que j'ai daigné quitter ma chambre en écosse pour voyager jusqu'à Londres, au chemin de traverse. Les lettres des fournitures scolaires sont arrivées en début d'été,et en ce mois d'août j'ai demandé à y aller seul, plutôt qu'en famille. Prétextant que j'allais de toute manière, comme d'habitude, vouloir rester trois heures dans les librairies à flâner et ainsi ralentir tout le monde. D’ordinaire, nous y allons en famille et ce depuis notre première année de collège à tous les trois. Mais nous sommes maintenant devenus de jeunes adultes. Si j’accepterai de poser pour la traditionnelle photo des enfants Wū le jour de la rentrée scolaire, je préfèrerai néanmoins un peu de solitude pour faire les achats nécessaires pour le début des cours. Une autre tradition dans la famille, les trois gamins alignés devant le porche de la maison, avant notre rentrée des classes chaque année depuis nos six ans. De trois petits enfants perdus et à la fois excités d’aller à l’école, nous avons grandi au fur et à mesure du temps pour devenir des adolescents, puis de jeunes adultes. Je répond présent sur toutes ces photos de rentrée, à l’exception d’une…

Seconde année de science occulte. Résultats excellents en cette fin de première année, avec un véritable déclic en métamorphose semble-t-il. Si la magie noire et les sortilèges ont toujours été dans mes points forts, j’ai bien dû me faire une raison en devenant l’étudiant d’Heimir : les notes sont sévères et j’ai pu m’en tirer avec un Effort exceptionnel à l’examen de fin d’année, ce qui en soit est probablement le meilleur résultat que l’on puisse espérer avec lui. Néanmoins, j’ai obtenu un Optimal dans mon cours de métamorphose. Cette discipline ne m'avait jamais particulièrement intéressé jusqu’à présent. Si j’étudiais bien entendu très sérieusement afin d’avoir le meilleur dossier possible, je ne cherchais pas spécialement à approfondir les enseignements acquis en cours. Cet année cependant, j’aurais plus d’une fois voulu disparaître et ne pas être emmerdé par qui que ce soit, caché sous forme animale. Mon patronus étant un Paon, je me demande si je prendrai également une forme d’oiseau si je venais à devenir animagus. Bien que selon le rouquin qui me sert d’amant depuis maintenant une bonne année, je ressemble trait pour trait à un gecko. J’ai donc occupé mon esprit avec quelques recherches en métamorphose lors de la dernière partie de l’année scolaire, pour ensuite les approfondir durant l’été. C’est décidé. J’ai un nouveau challenge à accomplir, afin de ne pas sombrer vers la médiocrité : tenter de devenir animagus. Je me suis renseigné pendant deux mois sur le sujet, sans en parler à personne. Ce n’est pas comme si je partageais habituellement mes sujets de recherche avec autrui, mis à part Orion. Mais ce projet ne le concerne pas, ni nos futures ambitions communes. Devenir animagus, serait une porte de sortie non négligeable pour une fuite ou un repli stratégique en cas d’incident majeur. A condition d’être bien entendu, un petit animal qui puisse se cacher facilement. Malheureusement, nul ne peut vraiment prévoir la forme de son animagus, ni celle de son patronus bien que selon les recherches effectuées, les deux soient souvent liés. Pour m’assurer que je ne serais pas un petit lézard souriant, j’ai essayé de conjurer un patronus. Sans succès. J’ignore si sa forme a changé, ou s’il s’agit encore d’un paon arrogant. La faute à cette dépression, qui j’imagine ne partira jamais vraiment.

S’il y a eu une certaine amélioration cette année, je ne suis pas totalement bercé d’illusions : la guérison est encore loin et je ne sais même pas si elle est possible. J’ai d’ailleurs beaucoup réfléchi, et j’espère pouvoir être capable de sortir bientôt en public sans forcément porter des manches longues. Assumer enfin ce passé trouble qu’est le mien, garder cet air suffisant sur le visage et marcher la tête haute en ignorant les inévitables regards qui se poseront sur moi. Probablement des regards de dégoût, de jugement et de pitié. Mais je n’ai pas besoin des autres pour avancer. Leur opinion ne m’importe que peu. En serai-je capable ?... Pour m’assurer une transition qui ne soit pas trop brutale pour moi psychologiquement, j’ai depuis peu commencé à porter des manches longues légèrement transparentes. Les marques toujours cachées, mais pas totalement occultées sous un tissu opaque. Personne ne semble avoir remarqué, et passé le stress et l’angoisse de voir les gens obligatoirement fixer mes avants bras, j’ai commencé à prendre un peu plus confiance en moi. Un comble pour un Narcisse de ne pas assumer son physique, n’est-ce pas ? Ce matin, après un café noir et une lecture attentive de la agzette du sorcier laissée sur la table par mon père parti au travail plus tôt, j’ai donc opté pour ce genre de vêtements. Un habituel chapeau de sorcière noir orné de plumes de paon alibnos soulignant mes cheveux blonds, un sous pull à manches longues bien que légèrement transparentes et une longue robe de sorcier noire à manches trois quart. Pas de pantalon en dessous, mais bel et bien une jupe longue. Il me faudra d’ailleurs militer à la rentrée des classes, pour que les hommes soient autorisés à porter des jupes d’uniforme eux aussi. Si les filles ont le droit aux pantalons, pourquoi n’aurions nous pas le droit aux jupes ?... Les genres doivent continuer d’être brouillés, c’est là le seul moyen d’obtenir finalement une égalité entre les hommes, les femmes et ceux et celles qui sont entre les deux comme moi.

Ma liste de fournitures scolaires à la main, je me rends en premier chez l’apothicaire afin de me fournir en herbes et autres composants destinés à la pratique de l’alchimie et des potions. Il est encore trop tôt pour que le Finlandais à qui j’ai donné rendez-vous par hibou soit levé. En dehors des périodes de cours, pourquoi ferait-il l’effort de sortir du lit avant au minimum midi ?... Regardant l’heure sur ma montre à gousset argentée, je constate qu’il me reste encore au moins une bonne heure avant de pouvoir espérer apercevoir au loin la moindre crinière rousse. Passant donc à l’animalerie pour acheter un nouveau jouet à Grindewald ainsi que des friandises pour le hibou familial comme demandé par ma mère, je me rends ensuite à la papeterie afin de refaire le plein de parchemin. Au minimum pour le mois à venir, afin d’y prendre mes notes de cours. Sont aussi achetés des carnets que je noircis d’encre constamment pour y ranger mes idées, ainsi qu’une nouvelle pointe de plume, la mienne commençant à fatiguer. Lorsque le soleil semble haut derrière les nuages, je constate qu’il est désormais midi et demi. Avançant d’un pas décidé, je me rend donc dans la boutique d’ésotérisme du chemin de traverse. J’avais prévenu par hibou que je m’y rendrai, pour y consulter les nouveautés en matière de cartomancie. Moi qui n’ai pas hérité du don de voyance qui se trame dans la famille, j’ai un peu plus de facilité à travailler dans le domaine de la divination à l’aide des cartes, bien plus claires en termes de symbolique. Tournant le dos à la porte pour consulter un jeu de taro aus illustrations minimalistes et élégantes, je me retourne en entendant la cloche de la porte sonner, annonçant ainsi l’entrée d’un client. Le cœur battant à toute allure, j’espère voir entrer une crinière flamboyante dans cet endroit.  

Heimir Karjalainen
Heimir KarjalainenHogwarts staff
Here since : 01/12/2020
Messages : 383
Points : 10
Age : 49
Curiculum vitae : Professeur de magie noire à l'université
Feelings : célibataire
Alohomora
Clever as the devil, and twice as pretty ▽ Narcimir EmptySam 9 Oct - 15:13

Clever as the devil, and twice as pretty


Heimir & Narcisse

L’été fut long. Très long. Beaucoup trop long. Deux mois sans le voir, c’était une véritable torture pour le finlandais aux cheveux de feu. A quoi bon assumer leur relation si c’était pour rester séparés pendant si longtemps? A quoi bon se caser avec qui que ce soit, si ce n’était pour consommer un amour brûlant d’un feu ardent chaque jour qui passe? Fou de frustration, incapable de contrôler ses pulsions, l’homme avait fauté plus d’une fois sous le soleil estival. Chaque fois, un goût amer accompagnait la fin de ces ébats interdits. Chaque fois ses pensées se tournaient vers son amant, et il se demandait si ses infidélités n’allaient pas se savoir et détruire ce qu’il avait tant eu de mal à construire. Est-ce que Narcisse lui pardonnerait s’il savait? Est-ce qu’il accepterait cette faute, ces failles, en sachant d’où il venait? Après tout, il est si dur de chasser des années d’habitudes malsaines...et le plus jeune n’était pas sans le savoir. Lui aussi avait de mauvaises habitudes, en témoignent ses poignets abîmés mais pourtant si beaux. Lui aussi était brisé, et cherchait n’importe quel moyen pour compenser. Ils étaient juste...différents sur plusieurs points.

L’été ne s’était pas déroulé sans nouvelles, loin de là. Combien de lettres s'étaient échangées, toutes plus sulfureuses les unes que les autres? Combien de fois avait-il gémi son nom sous les assauts d’un autre, repensant simplement à ces quelques mots couchés sur papier? Il lui tardait de le retrouver, enfin. Son coeur palpitait rien qu’en y songeant. La rentrée approchait inexorablement, et avec elle une promesse de retour d’un être auquel il tenait bien trop à son goût. Bientôt, il sera temps de s’enlacer de nouveau, partager ses draps, s’aimer au nez et à la barbe de tous...et s’il craignait un peu tout cela, le goût du risque et l’excitation de l’interdit faisaient pencher la balance en sa faveur. Il voulait le retrouver.

Avec la rentrée, il fallait acheter le nécessaire. Tous les élèves du collège jusqu’à l’université se retrouvaient sur le chemin de traverse, à chiner les boutiques en espérant ne pas trop dépenser pour des choses futiles. Et c’était exactement ce dont Heimir avait besoin pour plonger dans ce début d’année avec enthousiasme. Un simple rendez-vous, déguisé en rencontre hasardeuse dans les ruelles sorcières...pourquoi chercherait-on à les séparer? Les élèves avaient bien le droit de rencontrer leurs professeurs! Même si ledit professeur était un tyran insupportable, bâtard de surcroît, que les parents détestaient tous sans trop savoir pourquoi.

Le soleil était déjà haut dans le ciel lorsque le rouquin ouvrit les yeux, pour une fois dans sa chambre d’auberge, dans des draps plus ou moins propres et surtout seul. Un exploit pour un tel homme, mais personne ne semblait s’y intéresser. Il se redressa d’un coup, en pleine confusion qui accompagnait le réveil, lorsque ses yeux tombèrent sur des vêtements bien pliés trônant sagement sur une chaise branlante. Aussitôt, un sourire éclaira son visage et ses yeux brillèrent de malice. Aujourd’hui, enfin, il le verrait...et il lui faudra déployer tous ses charmes afin de rappeler à son petit gecko qui était le plus important des hommes aux alentours. Il devait étinceler, éblouir de sa beauté, de son charme, de son assurance. Narcisse serait époustoufflé!

Pas moins d’une bonne heure plus tard, ce fut un Heimir tout apprêté qui quitta l’auberge miteuse dans laquelle il avait établi ses quartiers. Ses cheveux d’ordinaire lisses et soyeux étaient artificiellement ondulés, son visage mis en valeur par un maquillage naturel, et ses vêtements encore légers de par la chaleur estivale auraient fait rougir de honte la plus prude des femmes. Satisfait de lui-même, le professeur qui n’en avait clairement pas l’apparence se rendit sur le chemin de traverse, et chercha des yeux une certaine boutique. Pourquoi se rendre à cet endroit en particulier? Narcisse avait certainement ses raisons. Mais au moins, personne ne se douterait de quoi que ce soit. Peu nombreux sont ceux s’intéressant à la fois à l’ésotérisme et à la magie noire, il y avait peu de chance de tomber sur des élèves.

L’endroit était sombre, baignant dans une lueur violacée qui rendait le tout très intime. Une boutique assez chargée, qui pourtant ne semblait pas intéresser grand monde à en juger par les allées vides qu’il pouvait voir malgré l’affluence à l’extérieur. Vides? Pas tout à fait...une tignasse blonde attira son attention, et le finlandais parvint tout juste à masquer son sourire. S’il se montrait trop heureux de le voir, l’autre se sentirait trop important, n’est-ce pas? Il ne voulait pas paraître clingy non plus.

“Quelle belle surprise! Ne serait-ce pas le jeune Wu? Que fais-tu ici, Narcisse, penses-tu à consulter un oracle pour prédire notre...ton avenir?”

Sa main frôla celle du serpentard, si délicatement qu’on ne saurait dire s’il l’avait ou non fait exprès. Heimir attrapa un jeu de carte, faisant mine d’être intéressé, quand bien même ces arts divinatoires le dépassaient totalement.

“Un tarot...j’avoue que j’ai jamais compris comment ce truc pouvait fonctionner. Mais à quoi bon consulter l’avenir? Il n’est pas immuable, n’est-ce pas?”

Ses yeux balayèrent les environs, s’assurant que personne ne s’intéresse à eux, et plongèrent finalement dans ceux de son amant.

“L’été a été très long, cette année. J’ai cru que je ne te reverrais jamais.”

Narcisse Wū
Narcisse WūHead boy
Here since : 08/12/2020
Messages : 178
Points : 8
My ink is : Seagreen
Curiculum vitae : Préfet en chef, 2eme année de sciences occultes, membre du club de duel et de la société secret the league of the bright moon.
Feelings : Complicated
Alohomora
Clever as the devil, and twice as pretty ▽ Narcimir EmptyDim 10 Oct - 2:21

Clever as the devil, and twice as pretty


Heimir & Narcisse

Fuck. C'est bel et bien lui. Il est venu. Pétrifié lorsqu'il s'approche de moi, je me contente d'un hochement de tête alors qu'il m'adresse la parole. La gorge sèche, incapable de parler. Il est beau, tiens, le Narcisse si arrogant ! A réagir comme un adolescent maladroit, qui découvre pour la première fois les sentiments. C'est à vrai dire un peu le cas. Et c'est encore pire lorsque sa main frôle la mienne, l'air de rien. J'ai soudainement la chair de poule, et me raidis d'avantage. La peur peut-être, d'être pris sur le fait par quelqu'un qui pourrait très bien aller nous balancer. Le goût du risque, un peu comme lorsque je croise quelqu'un dans les couloirs le soir alors que je me rend dans ses appartements au château. Mon statut de préfet en chef permet de ne pas paraître trop suspect, lorsque je suis hors de la salle commune des vipères à une heure indécente. Mais tout de même. J'ai parfois l'impression que certains élèves ont des doutes. Surtout lorsqu'en cours le lendemain, Heimir se permet de me faire une réflexion sur mon air fatigué après que nous ayons passé la nuit de la veille ensemble.

Haussement d'épaule peu assuré, lorsqu'il me dit que l'avenir ne vaut pas la peine d'être prédit, puisqu'il peut tout à fait changer du jour au lendemain. Peut-être bien. J'avoue sans honte que j'ai toujours triché en divination. Je n'ai fort heureusement, pas hérité du don de voyance qui court dans la famille Wu. C'est Violet qui se l'est coltiné, pas moi. Si je pouvais voir l'avenir, le présent et même le passé, il y a fort à parier que je serais déjà interné pour de bon. Pour m'assurer des résultats convenables dans cette matière, j'ai donc pris l'habitude de formuler les prédictions de manière assez vagues et généralistes. Prévoir une maladie en hiver à quelqu'un, puisque statistiquement il y a plus de chances d'attraper un rhume en décembre qu'en août. Annoncer du stress vers le mois de Juin puisqu'il va y avoir les examens. Ce genre de bêtises, qui bien souvent passent aussi bien qu'une lettre à la poste.

Crispé d'avantage, lorsque le Finlandais me murmure doucement qu'il croyais ne jamais me revoir. L'été m'a paru long moi aussi. Décidant de finalement lever les yeux vers lui, je manque de m'étouffer avec ma propre salive, et hoche la tête timidement. Si nous n'étions pas en publique, j'aurais peut-être été un peu plus à l'aise. Voire... Totalement décomplexé. Je n'ai qu'une seule envie, et je crois que lui aussi. « Interminable. » Mais tout de même moins long que lors de mon année sabbatique forcée. J'avais beau être absent la plupart du temps à cause des potions qui rendaient mon esprit vaseux, lors de mes moments de lucidité le temps semblait passer bien plus lentement qu'à l'ordinaire. « Mais je ne compte plus partir pour toute une année. » Heimir et moi n'avions rien fait de bien concret avant que je ne parte. Un simple baiser et quelques caresses échangées, dans un bar miteux de pré-au-lard où personne n'ose vraiment aller de peur d'y choper une maladie quelconque. L'endroit crasseux par excellence, où même l'air des lieux semble poisseux.  

Remettant une mèche de mes cheveux blonds en place, je prend une grande inspiration et viens prendre sa main dans la mienne un court instant. Il faut la jouer fine en cet instant. Qui me dit que la vendeuse de la boutique ne sait pas qu'il est un professeur ? Prenant sa paume vers le haut, je fais courir le bout de mes doigts sur les lignes de sa main : « J'ai toujours du mal à repérer la ligne de vie. Je la confond toujours avec celle de la chance. » Simple excuse pour avoir un contact physique, bien que nous ayons tous les deux envie de bien plus en cet instant. Mais ce serait indécent. « J'ai fait quelques recherches cet été pour m'occuper. Il faudra en discuter, je ne pouvais pas l'écrire par hibou. C'est trop délicat. Mais je crois que j'ai eu une nouvelle idée de génie, Heimir. » Trop de temps passé à réfléchir au lieu de dormir. A fixer mon plafond, en me demandant comment faire pour quitter le pays illégalement s'il venait à devoir partir en catastrophe. Le rouquin a la bougeotte, et je n'ai pas envie d'être laissé sur le côté. Il n'y a plus qu'à espérer que je prendrai une forme discrète. Je ne me pose même pas la question de savoir si j'y arriverai ou non : l'échec n'est pas une option envisageable pour moi.

Relâchant sa main, j'avance de quelques pas vers les runes divinatoires et lui désigne un bac : « C'est un alphabet Nordique assez ancien n'est-ce pas ? Tu sais le lire ? »

Contenu sponsorisé
Alohomora
Clever as the devil, and twice as pretty ▽ Narcimir Empty

All was well :: Pensieve